Pourquoi élever un blob ?

C’est une bonne question à se poser car si le blob n’est ni un animal, ni une plante, avoir un blob requiert une attention particulière. On t’en dit plus pour t’aider à y voir plus clair !

Avec le blob, tout est différent

C’est vrai, on « n’élève » pas le Physarum polycephalum comme un animal de compagnie ou une plante.

Quand on s’occupe d’un chien, chaque jour tu dois le sortir, le nourrir, tu peux le caresser, jouer avec lui … bref, c’est une relation assez étroite et intense.

Si tu as des plantes, alors il suffit de les arroser une fois de temps en temps et tu peux avoir plaisir à les contempler, à sentir leur présence… mais pas vraiment d’échange !

La culture du blob se situe entre les deux : il te faut le nourrir toutes les semaines et réaliser des expériences. Quand tu n’as plus le temps de t’en occuper (vacances …), tu peux le placer en état de dormance (sclérote), c’est super pratique ! Pas besoin de lui faire faire ses besoins, de changer sa caisse !

    Quels sont les avantages et les inconvénients de l’élevage de Physarum polycephalum ?

    Il existe plusieurs avantages à l’élevage du blob, comme par exemple :

    • C’est un organisme simple à cultiver et peut être élevé à la maison avec des ressources limitées.
    • Il peut être utilisé dans des études scientifiques pour comprendre les systèmes de régulation de l’environnement, les mécanismes de développement et les propriétés biologiques uniques de cette espèce.
    • Il peut être utilisé pour des expérimentations éducatives pour les étudiants et les enseignants.
    • Il est capable de régénérer ses parties et de récupérer de blessures, cela peut être intéressant pour des recherches dans le domaine de la régénération des tissus.
    • Il peut être utilisé pour des expérimentations artistiques.

    Il y a aussi quelques inconvénients à la culture du blob tels que :

    • Il peut être difficile de maintenir les conditions appropriées pour sa croissance et sa survie.
    • Il peut contenir des bactéries et des champignons qui peuvent être nuisibles pour la santé humaine.
    • Il peut être sensible aux variations de température, de luminosité et de qualité de l’air.
    • Il peut être difficile de maintenir un bon équilibre de nourriture et d’eau pour cet organisme.
    • Il peut être difficile de se procurer des spores ou des échantillons de cette espèce.

    Il est important de bien comprendre les besoins de l’organisme avant de s’engager dans sa culture et de se préparer à faire face aux difficultés potentielles qui peuvent survenir. Il est fortement recommandé de s’informer auprès d’un professionnel ou d’un spécialiste avant de commencer à cultiver Physarum polycephalum.